Depuis la récente apparition du nouveau coronavirus, COVID-19, vous avez entendu les directives des autorités de la santé publique de ne pas seulement laver vos mains, mais aussi de nettoyer et désinfecter les surfaces manipulées fréquemment comme les poignées de porte, les commutateurs et les téléphones, pour n’en nommer que quelques-unes. Pour les experts en nettoyage, ces exemples désignent les surfaces dures. Et que dire des surfaces souples? En quoi consistent-elles au juste?
La différence entre une surface dure et une surface douce est leur niveau de porosité : la surface dure est non poreuse alors que la surface douce est poreuse. Dans un milieu commercial ou un bureau, les surfaces douces comprennent, entre autres, les chaises et les canapés rembourrés de la réception, les cloisons de bureaux, eh oui, les tapis.
Tandis que les surfaces dures sont généralement faciles à nettoyer et désinfecter, il ne suffit que de les vaporiser et les essuyer; par contre les surfaces douces représentent un tout autre défi. Alors qu’elles sont de nature poreuse, les microbes – comme les bactéries et virus – peuvent rester piégés dans les fibres de la surface douce. Selon Philip Tierno Jr., Ph. D., un microbiologiste et immunologiste du Centre médical Langone du New York University et l’auteur de The Secret Life of Germs, la durée de vie microbienne dépend de plusieurs facteurs. Alors que la durée de vie d’un virus peut être limitée par sa capacité de trouver un hôte vivant, les bactéries peuvent se reproduire elles-mêmes. L’humidité joue aussi un rôle important puisque les bactéries et les virus exigent un taux d’humidité supérieur à 10 % pour se développer.
Il y a ensuite la question des tapis! Bien qu’ils aient plusieurs avantages comme la capacité d’amortir le bruit, d’attraper et de retenir la saleté, la densité des fibres des tapis peut en faire un bassin de bactéries et de virus. En fait, les recherches de Tierno ont démontré qu’un tapis retient environ 200 000 bactéries par pied carré, soit 4000 fois plus qu’une toilette standard! Et certains de ces microbes peuvent avoir des conséquences désastreuses. Le virus Norwalk, par exemple, mieux connu sous le nom de Norovirus, cause des symptômes semblables à ceux de la grippe intestinale et peut survivre jusqu’à 12 jours dans un tapis1! Vous vous demandez peut-être « Si c’est sur le plancher, pourquoi m’inquiéter? ». La réponse est tout simplement que lorsqu’on marche sur le tapis le virus peut être transporté dans l’air, devenir aérien et apte à être inhalé.
Alors que les directives conventionnelles dictent de laver les surfaces douces à la température la plus élevée que le substrat tolérera pour des surfaces comme celles des vêtements et des serviettes, comment faut-il donc nettoyer et désinfecter une chaise, une cloison de bureau ou un tapis? La bonne nouvelle, c’est qu’il y a une façon d’y parvenir! Selon le type de microbe, il est possible de procéder à un nettoyage professionnel régulier en profondeur! Un équipement spécialisé, comme un extracteur à eau chaude ou un pulvérisateur électrostatique et des solutions de nettoyage professionnel peuvent aider à réduire le nombre de microbes sur ces surfaces douces. Le mot clé ici est « régulier » puisque lorsque le nettoyage en profondeur est effectué, un passant peut annuler tout ce travail.
Donc, si vous vous inquiétez de ce qui peut se cacher dans les chaises et les cloisons de bureau rembourrées, ainsi que les tapis dans vos installations, appelez ServiceMaster Clean pour aider à prévenir la propagation des virus dans votre lieu de travail.
1 https://www.canada.ca/en/public-health/services/food-poisoning/norovirus.html